Jean commence par nous présenter son EIDER poussé

     Jean commence par nous présenter son EIDER poussé par un moteur diesel Mercruyser de 220 CV. Son réservoir de Gas-oil contient 600 litres (la consommation tournant autour de 30 l au 100 km), le réservoir d’eau douce est de 500 l.

     L’équipement de la cabine est complet, il permet de coucher 5 personnes. Jacqueline range la nourriture et la boisson avant de rejoindre Bernard sur le fauteuil de conduite tandis que Jean me montre son nouvel équipement. Deux postes de conduite (extérieur et intérieur), deux compas de direction.

    Sur la proue, il a fait fixer un siège de pêche au gros qui pivote sur 360 degrés et qui reçoit le bas des cannes à pêche. A l’arrière et sur les côtés, il fixe aussi les supports de canne sur le bastingage.

     Je suis particulièrement intéressé par les nouveaux instruments de navigation. Il s’agit de deux écrans à cristaux liquides qui affichent des renseignements surprenants : une n profondeur d’autre part. Il a donc un radar ? Je n’avais rien vu à l’extérieur.  A la vérité, la profondeur est donnée par un sonar sur l’écran duquel on voit aussi apparaître les échos sonores des poissons qui passent sous la coque.

     Pour l’autre écran, c’est le G.P.S. qui nous donne la position en temps réel au degré, minute et millième de minute. J’ai compris, G.P.S. = Global Positionning Système ( c’est un guidage effectué par 15 satellites en orbite à 1000 km d’altitude). La technique moderne au service des grandes courses des Peyron, Kersauson est aussi à disposition des pêcheurs et des plaisanciers. Quel progrès ! Même Jules Verne n’y avait pas pensé.